The Narcoleptic Dancers

Ne vous laissez pas avoir par l'allure capillaire de ce duo familial qui se plait à détourner l'art de la mèche à la Justin Bieber. Distilleur de comptines folk, les mélodies douces amères de The Narcolecptic Dancers ont ce pouvoir de vous transporter en moins de temps qu'il en faut pour le dire sur une plage déserte, cheveux au vent. Leur premier album, délicatement feutré, délicieusement lumineux est un hymne à la légèreté et va nous faire sourire tout l'hiver.  

RENCONTRE(S)

S'il fallait vous conter l'histoire de ce groupe atypique, il faudrait d'abord vous parler rencontre. Ce genre de rencontres qui bouleversent un chemin et ouvre d'autres horizons.  Anton et Melody sont demi-frère et demi-soeur mais ne se sont connus que tardivement. Lui, né en France, elle, née aux Pays Bas, tous deux enfants d'un père footballeur professionnel des années 70. Leur rencontre, dans les années 2000, marque un véritable tournant, marquant. L'union est artistique. Le coup de foudre définitivement musical sonne comme une évidence.

AIMER LA SIMPLICITE

Never Sleep, leur premier opus, emprunte beaucoup au folk, au rock et à l'electro pour un résultat doux amère, qui joue à faire vibrer la corde sensible. Anton compose, Mélody écrit les paroles et pose sa voix, doucement enfantine. The Narcoleptic Dancers nous font aimer la légèreté de leurs petites comptines folk construites sur des mélodies rythmées à la simplicité désarmante. 

ENCHANTEMENT
Emotionnellement fort, musicalement abouti, Never Sleep sait être enchanteur et adore être troublant. Enregistré entre Paris et Londres, les morceaux à la pop cristalline ne vous lâchent pas d'une semelle. Restakraut, Again and Again, Sweet and Soft et bien entendu Not Evident sont des modèles du genre. Ce duo qui sait être cosmopolite tout en étant langoureusement complémentaire, nous livre un album complet, un petit bijou à la touche psychédélique 70's qui fait sourire et qui transforme le monde en y mettant juste un peu plus de douceur et d'optimisme. Un charme fou, une musicalité poétique, que demander de plus ?

Je vous laisse, ils me donnent envie de partir sur une île du Pacifique avec mon Ukélélé. 


See Ya
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